Entrée de métro Guimard (Ch. 1)
Même si je n'habite plus dans une grande ville, je pense être citadin dans l'âme. J'aime beaucoup me perdre dans le dédale des rues d'une ville, laissant promener mon regard émerveillé sur une foultitude de menus détails, les gens d'abord mais aussi les bâtiments, le street art, les éléments urbains... Et comme vous le savez déjà, les courbes de l'Art Nouveau m'ont toujours enthousiasmé, que ce soit sur les façades, l'agencement des intérieurs mais aussi ... les stations de métro.
Les étang de Ballancourt et la réserve ornithologique (Ch. 23)
Jamais à l'abri d'une contradiction, j'ai beau être "citadin dans l'âme" comme je viens de l'écrire, je ne pourrai pas me passer de la nature. Je me sens très bien pour cela dans ma lointaine banlieue où l'on peut regarder un ciel nocturne en en admirant les étoiles sans éclairage public.
Et pas si loin de chez moi, il y a ces étangs que je trouve magnifiques. Ce fut là que pour la première fois, je vis, contre toute attente, des cormorans en Ile de France ...
Les Ailes du désir de Wim Wanders (Ch. 24)
Vous l'avez compris dans la "Grande Librairie", j'adore quand l'art nous déstabilise dans sa créativité et sa poésie. A ce titre, Les Ailes du Désir (Der Himmel über Berlin) a été une sorte de révélation alors que je n'avais que 16 ans.
Et une histoire d'ange déjà ...
Pierre Niney (Ch. 62)
J'ai hésité à inclure Pierre Niney ici dans la mesure où sa notoriété n'est plus à démontrer. Mais je l'ai conservé pour deux raisons :
1. Au moment où j'ai déterminé la liste des soutiens du projet de Sophie, au chapitre 62 de l'Art de la Courbe, bien avant d'écrire effectivement ce chapitre, Pierre Niney était bien loin d'avoir l'exposition médiatique qu'il a aujourd'hui. Bonne façon de se remémorer le temps qu'il m'a fallu pour écrire ce livre.
2. Son nom m'est venu à l'esprit parce qu'il s'agissait alors de l'acteur préféré de ma fille ainée. Bonne façon de se rappeler l'influence de mes proches pour ce roman ...
Adriene Mishler (Ch. 62)
Il y a bien des années, j'étais un fumeur invétéré. Puis, las d'une habitude qui ne m'apportait plus de plaisir et au contraire nuisait à ma santé, à mon odorat et à mon goût (si importants pour moi), je désirais arrêter. Pourtant, les patches, les médicaments et autres traitements n'étaient pas suffisamment efficaces pour m'aider à me débarasser de cette fâcheuse dépendance. Un été, j'en discutai avec une coach sportive, dans un village de vacances, qui me conseilla de pratiquer le yoga. J'adoptai son idée un rien farfelue, dans un esprit "après tout, pourquoi pas ?" et je fus épaté de constater qu'en quelques jours de pratique quotidienne, je n'avais plus aucune envie de cigarette. Miracle !
Mais surtout je pris goût au yoga que je continue à pratiquer presque quotidiennement. Et pendant mes premières années de pratique, mon indéfectible compagne était évidemment Adriene Mischler, à la sereine allégresse contagieuse.
