

L'Art de la Courbe
Sa bande son...
Je me souviens encore de ma maman essayant de me dissuader de travailler en musique alors que je n'étais que collégien. Et pourtant, à l'époque, l'accès à la musique était bien plus compliqué que maintenant : essayer d'enregistrer sur un radio-cassette le morceau adoré qui passait sur une radio libre était un terrible défi que nous ont fait oublier les plateformes de streaming. Inutile de préciser que ma maman n'est pas parvenue à me faire renoncer à travailler en musique et que la musique est au centre de ma vie, comme mes statistiques deezer peuvent le confirmer (parce que oui, je suis quand même passé des cassettes au streaming).
Mes goûts sont extrêmement hétéroclites et l'Art de la Courbe n'en montre qu'un tout petit échantillon...
Sinéad O'Connor - I Want Your (Hands On Me) (Ch. 4)
J'ai découvert Sinéad O'Connor comme tout le monde avec la fameuse reprise du titre de Prince Nothing compares 2 U. Mais contrairement à la plupart, je n'ai pas voulu m'arrêter là. Je me suis d'abord plongé dans l'album qui contenait ce hit, I Do Not Want What I Haven't Got. Il m'a tellement emballé que je me suis alors précipité sur son précedent et premier opus The Lion and the Cobra où figure I Want Your (Hands On Me). A l'époque, c'était typiquement un morceau que je passais avec le volume à fond sur ma chaîne Hifi quand je voulais me donner la pêche.
Elle avait vraiment un talent fou, Sinéad, et sans doute l'une des plus belles voix qu'il m'ait été donné d'entendre.
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New Order - 60 Miles An Hour (Ch. 40)
Pour quelqu'un comme moi de la génération X, New Order, comme son illustre prédécesseur Joy Division, est un incontournable. Bizarrement, j'ai mis un certain temps à apprécier leur musique. J'ai eu un premier coup de coeur avec l'album Low Life, en 1985 avec des morceaux comme Sunrise, Elegia et évidemment the Perfect Kiss. Je n'avais que 14 ans mais je m'en souviens encore.
Mais puis peu à peu je m'en suis désintéressé. C'est bien plus tard, avec leur grand retour avec l'album Get Ready en 2001 que ça a été une révélation.
Et, comme le Jérôme de l'Art de la Courbe, cet album a longtemps mon compagnon de séance de running, notamment avec son titre 60 Miles An Hour ...
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The Cure - From The Edge Of The Deep Green Sea (Ch. 47)
Il suffit de retrouver une de mes photos de mon adolescence pour ne pas avoir le moindre doute sur mon groupe de musique préféré. Sans parvenir à totalement adopter la coiffure iconique de son leader Robert Smtih, ma toison broussailleuse était évidemment inspirée par The Cure.
Le coup de foudre eut lieu dans l'été 85, quand un copain d'un de mes frères m'a fait découvrir A Concert et, en particulier, sa version de A Forest. Une histoire qui, album après album, se poursuit jusqu'à aujourd'hui, peu de mois après la sortie de leur excellent dernier album, célébré par le public et la critique, Songs of a Lost World.
Le savoir-faire de Robert Smith à développer des mélopées à l'atmosphère lyriquement mélancolique s'illustre parfaitement dans cette chanson, From The Edge of the Deep Green Sea.
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Rone (ch.62)
Depuis mon adolescence, mes goûts musicaux ont évidemment peu à peu évolué. Notamment, je me suis converti à la musique électronique. Finalement, on pourrait le voir comme un retour aux sources, car, mon tout premier maxi 45 tours était ... Equinoxe IV de Jean-Michel Jarre.
C'est sans doute dans ce style musical que j'écoute les musiques les plus "underground". Parmi les français, qui savent être très créatifs, je trouve le travail de Rone, particulièrement intéressant. Je l'ai découvert avec l'excellent et hypnotique Bye Bye Macadam. Et ma surprise fut très grande quand j'ai vu qu'il avait fait un morceau, Bora, avec Alain Damasio, écrivain dont j'apprécie beaucoup les ouvrages.
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Malavoi - la filo (ch.62)
Mon Papa est né en 1943 à Port-Louis en Guadeloupe, d'une famille martiniquaise. On l'a bien compris, mon adolescence a baigné dans la musique post-punk ou new wave, mais les influences rock, métal et jazz rock de mes deux frères, la musique classique de ma Maman et la musique sud américaine et antillaise de mon Papa ont également façonné mes goûts.
J'avais un petit faible pour Malavoi, ses rythmes langoureux et la délicatesse sensuelle de ses violons. La Filo avait donc une place de choix dans l'Art de la Courbe.
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