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L'Art de la Courbe

Un livre qui parle de livres : quelle originalité ! :)
Si j'ai presque toujours écrit, c'est aussi parce que j'aime lire. Les tout premiers écrits que j'ai pu produire étaient d'ailleurs la poursuite d'histoires que je trouvais se conclure trop tôt.

Les livres ont donc modelé (oui, encore des Modeleurs !) à la fois ma vision du monde mais aussi ma façon de l'appréhender.

Mon nom est Rouge de Orhan Pamuk (Ch. 3 et autres ...)

Mon nom est Rouge joue un rôle particulier dans l'Art de la Courbe.

Sans doute parce que c'est l'un des romans qui m'a le plus interpellé et peut-être m'a confirmé dans ma vocation. Détail amusant : Orhan Pamuk est le seul écrivain dont j'ai eu la chance de lire un livre avant qu'il soit Prix Nobel !
Roman polyphonique et foisonnant, il m'a surtout impressionné par une forme que j'ai trouvé à la fois d'une beauté captivante et d'une habileté envoûtante.
En effet, chaque chapitre est écrit à la première personne, mais à chaque fois par un narrateur différent, sans jamais être perturbant ou déroutant.
Vous devinez bien qu'il s'agit là d'une source d'inspiration pour la structure de l'Art de la Courbe.

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Dialogues des Carmélites de Georges Bernanos (Ch. 6)

J'ai, pendant plusieurs années, sévi sur les planches, en tant qu'amateur évidemment, dans un merveilleux petit théâre du quinzième arrondissement de Paris : le Théo Théâtre. Si j'ai surtout joué des textes légers et des comédies, j'ai aussi joué des drames, dont surtout Dialogues des Carmélites, ce livre postume de Georges Bernanos, qui a inspiré l'opéra de Francis Poulenc.
Le personnage de Blanche, rôle central (qui, étonnament, n'était pas le mien ...), une jeune femme minée par la peur, est particulièrement intéressant.

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Etre et Temps de Heidegger (Ch. 27)

Dans le cadre des mes études de Théologie (oui, j'ai fait un certain nombre d'expériences assez diverses !) à l'Institut Catholique de Paris, j'ai eu à éudier Etre et Temps de Martin Heiddeger. Livre essentiel de la philosophie du XXieme, il est particulièrement abscons et difficile d'accès, et j'avoue tout de même (ah, ego intellectuel quand tu nous tiens) d'être parvenu à en comprendre quelques élements. Inuttile de préciser également que ce n'est pas ce qui nourrit le plus mon esprit au quotidien...

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La Horde du Contrevent de Alain Damasio (Ch. 62)

La Horde du Contrevent peut faire penser, dans sa construction, à Mon Nom est Rouge. Lui aussi polyphonique et foisonnant, il est d'une poésie et d'une inventivité rare.
Alain Damasio montre de surcroit que cette inventivité ne se limite pas au contenu de l'histoire et à la construction narrative, elle peut s'exprimer dans la langue elle-même.
Un tour de force qui fait forcément aimer la littérature.

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